La bruyère a une floraison abondante s’étalant de mi-juillet aux premières gelées. Cependant la miellée reste très aléatoire et particulièrement modeste, elle reste particulièrement dépendante des conditions climatiques. L’altitude est importante, ainsi que de la capacité des colonies d’abeilles à amasser le miel dans la ruche si tardivement dans leur cycle biologique.

LA température doit être plutôt douce et l’humidité de l’air assez élevée pour que la montée du nectar soit efficace. Dans l’année, les journées favorables sont peu nombreuses, heureusement que la floraison s’étale sur plusieurs semaines pour pallier à ces problèmes.
Comme cité ci-dessus, la plante est peu nectarifère mais produit pas mal de pollen, ce qui invite à l’élevage tardif de couvain et aux provisions.

Le miel de callune, dernier de l’année, est exceptionnel dans son aspect, son goût et ses parfums ainsi que dans sa production et son extraction par les apiculteurs, ce qui lui confère un intérêt supplémentaire compensant ainsi, pour l’apiculteur, une récolte faible.